CIRCUITS NATURE

CIRCUITS NATURE

 

Dans cette page, nous vous proposons des circuits à faire dans notre Village.

Ces circuits allient le plaisir de marcher et celui de découvrir les endroits où vivent les espèces de notre région (signalés sur les circuits ci-dessous).

RESTEZ PRUDENTS ! certains passages peuvent être difficiles le long de la falaise.

 

06.06.13 2ème circuit proposé :

« entre Longues et Marigny »

Entre Longues et Marigny 1000

 

Alouette des champs – Skylark

C’est un passereau au plumage brun – gris dessus et plus clair dessous, un peu plus grand que les pipits et au bec plus fin que le bruant proyer. La petite huppe n’est pas toujours visible. C’est son chant prolongé et soutenu, aigu et aux motifs répétés qu’il émet en montant très haut dans le ciel, qui permet de l’identifier. Cet oiseau des milieux très ouverts affectionne les plaines cultivées. Il niche souvent au sol dans les céréales et se nourrit surtout de petits invertébrés, complétés en hiver par des végétaux. C’est un nicheur sédentaire commun, qui n’est pas protégé. 

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Faucon crécerelle – Kestrel

C’est le plus commun de nos faucons, de la taille d’un pigeon, mais avec une longue queue et des ailes pointues. Le mâle a la tête grise, le dos brun – roux tacheté de noir et la queue grise barrée de noir à son extrémité. La femelle, un peu plus grande, est brun – roux tacheté de noir. Ce petit rapace diurne chasse les campagnols en pratiquant le vol stationnaire dit en « Saint-Esprit ». Son habitat est donc lié aux milieux ouverts, avec prairies et cultures alternées. Il niche dans des vieux nids de corvidés ou des cavités (falaises et bâtiments). C’est un nicheur sédentaire assez commun. 

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Chardonneret élégant – Goldfinch

Ce petit passereau aux couleurs éclatantes – le rouge de la tête et le jaune dans l’aile sont bien visibles – est typique des zones incultes et des jardins sauvages près des habitations. Il se nourrit de graines de chardons, cardères, séneçons et cosmos, et aussi d’insectes pendant l’élevage des jeunes. Le nid est souvent construit à la fourche d’une branche. On peut le voir en bandes avec d’autres granivores pendant la mauvaise saison. C’est un nicheur sédentaire commun.

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Bruant jaune – Yellowhammer

Les bruants ont un corps élancé, une tête assez massive dotée d’un bec fort et conique et une queue plutôt longue. L’absence de noir sur la gorge du bruant jaune le distingue du bruant zizi, tout comme son chant terminé par une note plus longue chez le jaune. Son habitat est composé d’une alternance de cultures et prairies reliées par des haies avec quelques arbres, type bocage semi-ouvert. Il se nourrit de graines, de baies et d’insectes chez les jeunes. C’est un nicheur sédentaire assez commun. 

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Hirondelle rustique – Swallow

Elle est reconnaissable à son front et à sa gorge orangée et à sa queue très échancrée terminée par des filets. C’est l’hirondelle de la campagne, qui construit un nid en coupelle dans les bâtiments ouverts. Strict insectivore, elle souffre de l’utilisation de produits phytosanitaires dans l’agriculture, de la fermeture des anciens bâtiments agricoles et parfois du manque d’eau pour construire son nid assemblé avec de la boue. Migrateur relativement commun, elle arrive fin mars, début avril. 

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Fauvette à tête noire – Blackcap

C’est la plus commune et la plus répandue de nos fauvettes. Le mâle a la calotte noire, la femelle brune. Son long chant sonore très mélodieux la distingue des autres fauvettes. Son habitat est composé d’arbres (postes de chant) et de buissons (sites de nidification), on la rencontre dans les jardins. Sa nourriture est composée d’insectes, d’araignées et de baies. C’est un nicheur sédentaire et migrateur très commun. 

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Pic épeiche – Great Spotted Woodpecker

C’est le plus grand et le plus commun des pics bigarrés – noir, blanc, rouge – La calotte a du noir et les plumes sous la queue sont rouges. Son tambourinage court et à cadence rapide le signale dans les zones boisées. Son bec très puissant lui permet de forer sa loge dans toutes les essences de bois. Sa nourriture est composée de larves d’insectes trouvées dans le bois des troncs. C’est un nicheur sédentaire commun.  

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25.07.12 1er circuit proposé :

« entre la batterie et le chaos »

 

Pic vert – Green Woodpecker

C’est le plus connu des pics, celui des campagnes ouvertes avec vergers, bosquets et parcs. Cet oiseau en habit vert et calotte rouge se déplace aisément sur les troncs d’arbre en appui sur sa queue. Son cri strident (pleu-pleu en Normandie) signale sa présence, car il ne tambourine pas comme ses cousins. On le voit souvent au sol chercher des fourmis. C’est un nicheur sédentaire commun qui creuse une loge dans un feuillu pour nicher. 

 

Epervier d’Europe – Sparrowhawk

C’est le rapace diurne du bocage, par excellence. Ses ailes courtes et arrondies et sa queue assez longue lui permettent de chasser les oiseaux par surprise au bord des haies. En vol, il alterne les battements et les glissades. Appelé dans les campagnes « émouchet », ce terme, par manque d’indices d’identification, désigne aussi bien le faucon crécerelle que le coucou gris. L’épervier niche de préférence dans un résineux, sans pour autant dédaigner les bois de feuillus et les haies de grands arbres. C’est un nicheur sédentaire assez commun.

 

Tarier pâtre – Stonechat

C’est un petit passereau dont le mâle est reconnaissable à ses tête et gorge noires, au demi – collier blanc et à la poitrine roux – orangé. Le dos et la queue sont sombres avec une tache blanche dans l’aile. Espèce des landes, il occupe les bords de falaises et les bordures de prairie où paissent encore parfois les moutons, d’où son surnom de pâtre. Il se sert de perchoirs comme poste de guet pour dénicher les insectes. Malgré ce régime alimentaire, il est présent toute l’année sur le littoral qui bénéficie d’un climat plus clément. Il niche au sol dans la végétation herbacée et est considéré comme assez commun.    

 

Fou de Bassan – Gannet

C’est le plus grand de nos oiseaux marins reconnaissable à son plumage blanc, la pointe noire de ses ailes, sa tête jaune et ses pattes noires. Son nom vient de sa faculté à plonger en piqué de 20 à 30 mètres de haut pour pêcher de petits poissons qu’il va rechercher loin de sa colonie. Les oiseaux de la côte nichent sur des îlots près d’Aurigny (île Anglo-Normande) et sont visibles une longue partie de l’année. Mais ils ne s’aventurent jamais à l’intérieur des terres, leurs longues ailes ne leur permettant pas de décoller du sol en cas d’accident. C’est un migrateur et estivant relativement commun, hivernant assez rare.

 

Pipit farlouse – Meadow Pipit

Ce passereau qui ressemble à une petite alouette s’en distingue par une silhouette plus svelte, un bec plus fin et l’absence de petite huppe. Il est plus clair (plumes et pattes) que le pipit maritime. Son cri fin et aigu sur deux notes et son vol nuptial en parachute sont les meilleurs moyens de l’identifier. Il vit principalement au sol où il recherche les insectes. Il occupe des milieux herbacés ouverts : prairies humides, coteaux calcaires, sommets de falaises, landes. C’est un insectivore, qui ajoute des graines à son alimentation en hiver. Sur la côte, il est nicheur sédentaire assez commun. 

 

Caille des blés – Quail

C’est un gallinacé beaucoup plus petit que les perdrix, de la taille d’une alouette. Oiseau au plumage brun fauve, avec des rayures sur le dessus du corps et les flancs. Le mâle a le menton et un collier à la gorge noire. En vol, la queue est pointue sans trace de roux. La caille est extrêmement difficile à observer, car elle préfère courir plutôt que voler. Elle signale sa présence par son chant composé de trois syllabes brèves popularisées par l’onomatopée « paye tes dettes ». Elle fréquente divers espaces ouverts, et en cultures niche plutôt dans les céréales. Elle se nourrit de graines et d’insectes au printemps. C’est un nicheur migrateur irrégulier, qui n’est pas protégé.

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